On le sait, aucune artère parisienne ne porte le nom de Robespierre, passé à la postérité comme l'archétype du monstre. Sans l'absoudre ni l'accabler, mais en le suivant pas à pas à travers chacune de ses prises de position politiques, Jean-Clément Martin montre que cette réputation a été fabriquée par les Thermidoriens. Après avoir abattu le "tyran", ils voulurent en effet se dédouaner de leur propre recours à la violence d'Etat.
Ainsi, les 10 et 11 thermidor, qui voient l'exécution de "l'Incorruptible" et d'une centaine de révolutionnaires, servent à imputer au premier la seule responsabilité de la "Terreur". Non seulement cette accusation a réécrit l'histoire de la Révolution, mais elle continue à s'imposer encore à nous. Une démonstration sans faille et un livre à l'image de Robespierre : éminemment politique.
Robespierre
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